Patrick Willocq revient à l’Institut pour une exposition sur les femmes Ekonda de la province de l’Equateur.
Chez les Pygmées, certaines jeunes mères, à la naissance de leur premier enfant, vivent retirées avec leur bébé, éloignées des hommes pendant des mois, voire des années. Cette tradition qui perdure a pour but de protéger le futur héritier, tout en limitant le nombre des naissances. Les relations sexuelles ainsi que le travail leur sont défendus. Durant cette période, ces femmes, appelées « walés », composent des chants que le photographe Patrick Willocq a mis en scène avec elles. Ses saynètes permettent de traduire, en images, les rêves de ces mères esseulées.
Bio-express
Après avoir passé son adolescence au Zaïre, Patrick Willocq est retourné en RDC, depuis 2009, afin de documenter la culture et les coutumes autochtones à travers des images performatives. De nombreuses fois primé, publié et exposé dans de prestigieuses foires d'art contemporain et des festivals internationaux, Patrick est aujourd'hui représenté par les galeries Baudoin Lebon à Paris et Vision Quest à Gênes.