Le 31 juillet 1944, disparaissait au large de Marseille Antoine de Saint-Exupéry. Cet écrivains, poète, aviateur et également reporter a laissé derrière lui, quelques-unes des plus belles aventures de l’aéropostal de l’entre-deuxguerres et des ouvrages les plus connus de la littérature mondiale.
Pour célébrer cet auteur d’exception, l’Institut Français de Kinshasa vous propose deux jours de rencontres et de débats. Nous invitons également la metteuse en scène française Elsa Mingot à se saisir du Petit prince pour proposer une lecture bilingue Français-Ciluba avec des étudiants de l’Institut National des arts de ce chef-d’oeuvre, ouvrage de fiction le plus traduit au monde.
Vendredi 13 septembre // 19h // VIP La Galilée – Lemba Terminus // Entrée libre
Lecture bilingue du Petit prince en Français-Ciluba par les étudiants de l'I.N.A., au centre culturel La Galilée, commune de Lemba, quartier Terminus.
Biographie
Fils de Martin Louis Marie Jean de Saint Exupéry (1863-1904), sans profession, et d'Andrée Marie Louise Boyer de Fonscolombe, Antoine Jean-Baptiste Marie Roger de Saint Exupéry naît le 29 juin 1900 au 8, rue du Peyrat, dans le 2e arrondissement de Lyon, dans une famille issue de la noblesse française.
Antoine de Saint-Exupéry à l'école Notre-Dame de Sainte-Croix au Mans en 1910-1911. Détail de la photographie de la classe de 6e.
Il partage une enfance heureuse avec ses quatre frères et sœurs. Mais en 1904, son père meurt, terrassé par une hémorragie cérébrale à seulement 41 ans, en gare de Foux. Marie de Saint-Exupéry éduque ses cinq enfants : Marie-Madeleine, dite « Biche », Simone, dite « Monot », Antoine, dit « Tonio », François et Gabrielle, dite « Didi ». Elle est aidée par la gouvernante autrichienne Paula Hentschel (1883-1965), qui restera auprès d'eux jusqu'à ce qu'ils deviennent adultes. Dans son roman Pilote de guerre , l'auteur lui rendra hommage en ces termes : « Je remontais dans ma mémoire jusqu’à l’enfance, pour retrouver le sentiment d’une protection souveraine. Il n’est point de protection pour les hommes. Une fois homme on vous laisse aller… Mais qui peut quelque chose contre le petit garçon dont une Paula toute-puissante tient la main bien enfermée ? Paula, j’ai usé de ton ombre comme d’un bouclier… »
source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_de_Saint-Exup%C3%A9ry
- Quelques ouvrages disponible à la médiathèque de la halle de la Gombe
Courrier Sud
Résumé : - Jacques, Jacques emmenez-moi ! Bernis est pâle et la prend dans ses bras et la berce. Geneviève ferme les yeux : - Vous allez m'emporter... Le temps fuit sur cette épaule sans faire de mal. C'est presque une joie de renoncer à tout : on s'abandonne, on est emportée par le courant, il semble que sa propre vie s'écoule... s'écoule. Elle rêve tout haut : « Sans me faire de mal. » Bernis lui caresse le visage... - Jacques !... Jacques... Mon fils est mort...
Citadelle
Citadelle, oeuvre posthume publiée en 1948, constitue la «somme» de Saint-Exupéry et rassemble les méditations de toute une vie.Saint-Exupéry envisageait la traversée de Citadelle à la façon de ces promenades «dans une campagne étrangère» qu'il évoque au cours même du livre. «Et peu à peu au cours du long pèlerinage, tandis que mon cheval boitait dans les ornières, ou tirait les rênes pour brouter l'herbe rase le long des murs, me vint le sentiment que mon chemin dans ses inflexions subtiles et ses respects et ses loisirs, et son temps perdu comme par l'effet de quelques rites ou d'une antichambre de roi, dessinait le visage d'un prince, et que tous ceux qui l'empruntaient, secoués par leurs carrioles ou balancés par leurs an^es lents, étaient, sans le savoir, exercés à l'amour.»
Le Petit Prince
J'ai ainsi vécu seul, sans personne avec qui parler véritablement, jusqu'à une panne dans le désert du Sahara, il y a six ans. Quelque chose s'était cassé dans mon moteur.
Et comme je n'avais avec moi ni mécanicien, ni passagers, je me préparai à essayer de réussir, tout seul, une réparation difficile. C'était pour moi une question de vie ou de mort. J'avais à peine de l'eau à boire pour huit jours.
Le premier soir je me suis donc endormi sur le sable
Terre des hommes
Il est inexplicable que nous soyons vivants. Je remonte, ma lampe électrique à la main, les traces de l'avion sur le sol. À deux cent cinquante mètres de son point d'arrêt nous retrouvons déjà des ferrailles tordues et des tôles dont, tout le long du parcours, il a éclaboussé le sable. Nous saurons, quand viendra le jour, que nous avons tamponné presque tangentiellement une pente douce au sommet d'un plateau désert.