A partir du procès de Germain Katanga et Mathieu Ngudjolo, à la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, Franck Leibovici et Julien Seroussi ont créé les « œuvres-outils » qui sont exposées aujourd’hui. Une « œuvre-outil » , comme son nom l’indique, est une installation qui fonctionne sous diverses formes. Comme une œuvre d’art, prenant des formes aussi diverses que des vitraux, sculptures, dessins, vidéos… Ou comme un outil juridique, permettant par exemple, lors d’un procès, d’améliorer la saisie des faits contenus dans des éléments de preuve - la forme artistique empêchant toute lecture unique et réductrice. Il ne s’agit pas, en effet, de défendre une thèse, mais d’offrir des supports pouvant être utilisés par toutes les parties comme tous les publics.