Dans sa dernière création, OMMA, Josef Nadj anime un groupe de huit interprètes originaires du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo. Ensemble ils composent un seul corps, dans lequel chacun affirme pourtant son langage, son identité, sa danse, illustrant l’universalité de l’être humain. Pour le chorégraphe, il importait de se concentrer sur les corps et les mouvements et d’aller à l’essentiel - principe de simplicité qui s’applique également au plateau, volontairement nu, comme à l’univers sonore composé de souffles, de voix, de silences et d’entêtants rythmes de jazz. OMMA vise à revenir aux sources de la danse, avec le mouvement comme essence. Il y parvient avec grâce et livre à ses spectateurs une source d'émotions infinie.