Pour célébrer la Fête de la musique à Kinshasa, la Halle de la Gombe vous propose une soirée exceptionnelle en deux temps.
De 17h à 20h : Scène découverte.
P. James (Hip-hop / R'n'b)
Chœur MC (Chorale)
Jazz Mobile (Jazz / Groove)
Yamojah (Reggae / Folk)
Percussions du Ballet Longo (Percussions)
A partir de 20h : Projection sur Écran Géant
La Traviata, de Giusepe Verdi
Opéra en trois actes, livret de Francesco Maria Piave d’après La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils
Créé le 6 mars 1853 au Théâtre de la Fenice de Venise
Direction musicale : Louis Langrée
Mise en scène : Jean-François Sivadier
Violetta Valery Natalie Dessay
Alfredo Germont Charles Castronovo
Giorgio Germont Ludovic Tezier
Chœur Estonian Philharmonic Chamber Choir
Orchestre London Symphony Orchestra
Production du Festival d’Aix-en-Provence 2011
En coproduction avec le Wiener Staatsoper et l’Opéra de Dijon
Coproducteur associé : Theatre de Caen
Avec le concours du département des Hauts-de-Seine / Musée Albert-Kahn
De Marie Duplessis à Marguerite Gautier puis à Violetta Valéry, il y a la distance qui sépare la vie réelle de l’œuvre d’art ou le fait-divers du mythe. Une distance qui commence avec un pseudonyme (Marie Duplessis s’appelait en réalité Alphonsine Plessis), qui passe par un surnom fictif (la fameuse «Dame aux camélias») et qui débouche sur un substantif aussi chantant que tranchant : la Traviata. Littéralement : «la dévoyée», celle qui est sortie de la voie toute tracée des conventions sociales et des hypocrisies bourgeoises. Soit la courtisane qui fait à la fois trembler et fantasmer le XIXe siècle. Désignant par ce titre un opéra qui reprend le canevas d’Alexandre Dumas fils, Verdi et son librettiste Piave ont produit le mélodrame absolu, celui de la courtisane victime de l’amour vrai. Son destin tragique se dessine à travers une partition toute en chauds-froids irrésistibles, toasts insouciants, duos déchirants et lyriques élégies.
En partenariat avec le Festival d'Aix-en-Provence, avec le soutien de la Fondation Orange