Le culte d’un chef d’Etat autoritaire serait-il lié à celui du patriarche familial? Andréya Ouamba analyse son propre rapport au père, avec lucidité et finesse, sur fond de rumba congolaise! D’un souvenir d’enfance, il extrait une réflexion sur le pouvoir des pères, l’héritage des chefs, questionnant le respect, l’autorité, la transmission. En 1993, en plein crise politique au Congo, le chorégraphe, alors tout jeune homme, rendait visite à des amis au nord de Brazzaville.
Bloqué, il a alors tenté de rentrer chez lui prenant le risque de se heurter à de dangereux militaires : la peur du père était plus grande qu’un danger bien réel. Sur ces quelques faits, le danseur ouvre une méditation lucide sur la construction intime d’un individu et d’une société. Une forme inédite d’un « solo à plusieurs », sur fond de rumba.
Autour de la présentation du spectacle, des ateliers danse et écriture se tiendront à l’Institut Français à destination des danseurs et auteurs de Kinshasa.
Conception et mise en espace :
Andréya Ouamba
Texte :
Kouam Tawa
Musique originale :
Press Mayindou
Direction d’acteur & mise en scène :
Catherine Boskowitz
Scénographie & vidéo :
Jean-Christophe Lanquetin
Création lumière :
Cyril Givort
Assistant scénographie
Arnaud Grand-jean Avec Andréya
Ouamba, Clarisse Sagna, Kouam Tawa et Press Mayindou (guitare)